Loin d’être une simple mode, le virtual try-on (VTO) se développe rapidement dans le secteur de l’e-commerce, où il joue un rôle majeur dans l’augmentation des ventes. Ce phénomène s’observe dans tous les domaines, y compris celui de l’optique. Pour préparer son achat ou le réaliser directement en ligne, cette technologie s’impose comme un standard que les opticiens doivent intégrer à leur site internet.
Selon l’enquête annuelle de la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance), le marché du e-commerce en France dépassera les 100 milliards d’euros en 2019, contre 92 milliards l’année précédente.
Une autre étude menée en 2018 par l’éditeur de logiciels Oracle montre que, d’ici 2022, 8 grandes entreprises sur 10 projetaient de proposer à leurs clients des expériences impliquant la réalité virtuelle. Le VTO est un des systèmes les plus plébiscités, car il répond à une attente majeure des consommateurs, notamment dans le domaine de la mode.
Une étude de l’Institut CSA réalisée pour Oney en 2016 montrait qu’à cette date, 61 % des Français étaient déjà prêts à essayer virtuellement des vêtements à l’aide d’une silhouette reprenant leurs mensurations précises.
Même constat en cosmétique : fin 2017, l’application Makeup Genius de L'Oréal , qui permet de tester le maquillage en réalité augmentée sur son propre visage, enregistrait déjà plus de 20 millions de téléchargements.
L’essayage virtuel, au-delà de l’effet « wow » qu’il apporte, a un puissant impact sur l’activité des e-retailers. Cette technologie permet de faire augmenter le nombre de transactions (jusqu’à 60 % dans le secteur du prêt-à-porter) et de réduire d’un tiers les taux de retour, avec une baisse des coûts de transports et de logistique. C’est aussi un moyen d’améliorer la satisfaction client et donc d’augmenter la fidélisation.
Le VTO s’installe durablement dans le quotidien des internautes et s’avère désormais un prérequis pour tout achat de produit nécessitant un essayage. L’achat de lunettes en premier lieu, qu’elles soient de vue ou solaires. Pour les sites d’optique, le virtual-try-on doit être intégré comme un élément clé du parcours d’achat, que celui-ci se finalise en ligne ou en magasin.
Les opticiens ne doivent pas négliger leur présence sur le web au motif que l’achat de lunettes sur internet reste anecdotique en France, car ce ne sera bientôt plus le cas. Sur un marché mondial de l’optique estimé par le baromètre Euromonitor à 127 milliards de dollars en 2018, la vente sur Internet représente aujourd’hui 8 % (soit 10 milliards de dollars), contre 5 % en 2013 et 2 % en 2008. Sa proportion devrait atteindre 10 % en 2025 (et même 14 % selon les estimations du groupe Essilor).
En France, l’enquête QualiQuanti réalisée en 2018 pour la centrale Supercent auprès de 1 000 porteurs montre que 4 % d’entre eux ont déjà acheté des lunettes de vue ou des lunettes de soleil sur le web, mais ce chiffre monte à 14 % chez les moins de 30 ans, à 9 % chez les CSP+ et à 10 % chez les Franciliens ! Pour ces internautes, le VTO est un prérequis indispensable à la concrétisation d’un achat de lunettes en ligne.
Selon un sondage mené par BVA, 8 français sur 10 s’informent en ligne avant d’acheter. Cette pratique appelée ROPO (Research Online, Purchase Offline) est particulièrement utilisée pour les produits de santé et de mode (pour 1 sondé sur 2), auxquels peuvent être assimilées les lunettes de vue et de soleil.
Ainsi, pour la majorité de Français qui préfère acquérir son équipement en magasin afin de bénéficier de l’expertise de l’opticien en visagisme et santé visuelle, internet est devenu un outil essentiel de préparation à l’achat. C’est un moyen de choisir un magasin, découvrir son offre, mais aussi essayer virtuellement, depuis chez soi, un certain nombre de montures et les présélectionner afin de gagner du temps en magasin.
Une étude réalisée par Optic 2000 en 2017 montre que l’essayage en ligne se place au second rang des attentes des internautes acheteurs de lunettes (juste derrière la simulation de prix) : ce besoin était évoqué par un tiers des porteurs.
Notons que les complémentaires santé, devenues des prescriptrices à part entière en optique (un quart des assurés se voit recommander un opticien par sa mutuelle), ont parfaitement assimilé le caractère incontournable du drive-to-store et du VTO en optique. Lors de leurs derniers appels d’offres, les réseaux de soins Santéclair et Kalixia ont décidé d’attribuer un nombre de points conséquents aux opticiens candidats disposant d’un site web intégrant l’essayage virtuel à leur catalogue de montures.
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